C'est un écrivain voyageur écossais du 19ème siècle. Il est l'auteur de "L’île au Trésor" et "L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde" entre autres, qui l'ont rendu célèbre.
Atteint de tuberculose, il passa sa vie à voyager à la recherche du climat le plus sain.
Venu en France jusque dans nos montagnes, il s'était donné pour objectif d'aller à la rencontre des camisards (nom donné aux protestants des Cévennes) avec pour seule compagne son ânesse "Modestine". A l'issue de son voyage, il publia son carnet de route "Randonner avec un âne dans les Cévennes" et fit de cette épopée une aventure désormais partagée par de nombreux amateurs de la marche "le chemin de Stevenson".
Si l'aventure vous tente : vous partez du Puy en Velay (avec ou sans âne) et empruntez le GR70 qui traverse l'Auvergne et les Cévennes, pour une randonnée (beaucoup moins médiatisée que le Chemin de Compostelle) qui vous mène à Saint Jean du Gard, après avoir parcouru 252 Kms.
Vous vous demandez pourquoi je vous parle de cela aujourd'hui.
Tout simplement parce que j'ai du respect pour les courageux qui s'engagent dans cette aventure et j'ai une pensée pour deux marcheurs deux-sévriens qui sont aujourd’hui sur les chemins de Lozère aux environs du joli village de Le Pont de Montvert en compagnie de leur fidèle "rebelle".
Joli nom pour un âne. Espérons que celui-ci ne lui aille pas comme un gant !
Le village de "Le pont de Montvert"
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